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Les maquettes miniatures

Le musée possède quelques maquettes miniatures mais en trois dimensions représentant des scènes de la vie quotidienne comme la naissance, le mariage, etc. ou de scènes religieuses, fabriquées spécialement pour la structure. Elles racontent à leur façon l’histoire.

 

 

TISHA BEAV

Le 9 Av commémore de tristes dates de l’histoire juive, comme l’épisode des explorateurs, l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, de nombreux pogromes mais surtout la destruction du saint Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70 de l’ère commune.

Ce jour-là, les juifs jeûnent, ne se lavent pas (sauf les mains), ne mettent pas de chaussures de cuir. 

Jusqu’au milieu de la journée  on ne s’assoit pas sur une chaise mais seulement sur un petit tabouret ou par terre, en signe de deuil et on lit les Lamentations de Jérémie (Meguilat E’ha).

LA MAJORITE RELIGIEUSE

Le Shabbat où il atteint ses 13 ans “bar-métzwe” est, pour la première fois, appelé à “monter à la Tora”, à chanter les bénédictions et à lire à même le rouleau. Le Rabbin, dans une “droshe”, un discours, l’exhorte à prendre de bonnes résolutions et à les tenir… Un “kédish” (vin, gâteaux…) est offert à tous les assistants.

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LE MARIAGE

On célèbre le mariage juif sous la 'Houppa, le dais nuptial. 

Le dais symbolise l’antique tente du fiancé dans laquelle on amenait la fiancée. Après la signature de la “ketouwe”, du contrat de mariage, le fiancé, est conduit sous le dais par le père et le beau-père, la fiancée, par la mère et la belle-mère. La fiancée décrit sept cercles autour du fiancé. Le Rabbin chante la bénédiction sur le vin. Le fiancé passe la bague au doigt de la fiancée. La “ketouwe” est lue. 

Le fiancé écrase un verre sous son talon : pas de joie parfaite sans le Temple de Jérusalem. Les assistants crient “mazel tov !” On s’embrasse…

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LE « LERNEN » (qui signifie apprendre) désigne l’étude qui accompagne plusieurs fêtes juives.

 

Les hommes se réunissent, en famille ou entre voisins, jusqu’à une heure avancée de la nuit.

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LE SHABBES

Tous les vendredis, et une heure avant la tombée de la nuit, tout travail cesse en l'honneur de Shabbat.

 

Le maître de maison (vêtu du "Shawes glaad", l’habit de Shabbat) après être allé à la "shule" (la synagogue) pour "accueillir" le Shabbat rentre chez lui pour bénir ses enfants avec les paroles utilisées par le Patriarche Jacob pour bénir Ephraïm et Menashé.

 

Il chante ensuite un long poème pour honorer son épouse, la maîtresse de maison avant de savourer, tous réunis, les mets préparés spécialement pour ce jour.

 

Le repas se termine par le "benshe" (du latin "benedicite") chanté en commun.

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Rosh-Hashana ET YOM KIPPOUR, ou Nouvel An et Jour du Jugement.

“A Rosh-Hashana est écrit, à Kippour est scellé, qui vivra, qui mourra…” Ces jours redoutables sont ceux du retour sur soi, du repentir. Dès avant l’aube, les fidèles partent pour la “shule”

 

Le juif est revêtu de sa "sargeness" blanche qui l’accompagnera jusque dans la mort.

Il est sur ses genoux et se prosterne pour demander le pardon et la clémence divine.

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Souccot ou la fête des cabanes

Souccot est l’une des trois fêtes de pèlerinage prescrites par la Torah et où les juifs célèbrent d’une par l’assistance divine reçue par les enfants d’Israël lors de l’Exode et d’autre par la récolte.

Durant cette fête, correspondant au mois de septembre ou d'octobre en fonction des années, les juifs construisaient une "Sékke" (une cabane) recouverte de branchages dans la cour ou utilisaient leur grenier. La cabane était décorée par les enfants.

 

Tous les repas y étaient pris pendant une semaine. Le but étant de vivre sous les étoiles, c’est-à-dire sous la protection de Dieu.

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Le Seider est l'occasion d'une communion de générations autour du chef de famille, lecteur du récit : “quiconque a faim vienne et fasse Pâque !” Le récit de la sortie d'Égypte est lu dans la “gode”, la Hagada. il est suivi de psaumes et de chants.

La “gode” est souvent tachée de vin à l'évocation des dix plaies qui ont frappé les égyptiens, on retire 10 gouttes de sa coupe - de sa joie - par compassion.

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Le haulkreiche

En Alsace, les filles aussi avait droit à leur cérémonie, c‘était la cérémonie du haulkreiche, on a cru longtemps que cela venait de haut la crèche, mais l’origine de ce mot est crier fort, on élève trois fois le berceau de l’enfant, en criant son nom.

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