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"LA MÉMOIRE DU CAMP DE CONCENTRATION DE NATZWEILER ET DE SES CAMPS ANNEXES".

UN PROJET TRANSFRONTALIER AUTOUR D’UNE MÉMOIRE MÉCONNUE.

Natzweiler : un réseau de plus de 50 camps. L’ancien camp de concentration de Natzweiler, implanté sur le site du Struthof est bien connu des Alsaciens. En revanche, peu de personnes savent qu’il contrôlait un réseau de plus de 50 camps annexes plus ou moins grands, répartis des deux côtés du Rhin jusqu’à la frontière Belge. Le premier camp annexe ouvrit ses portes à Obernai le 15 décembre 1942 avec 200 déportés résistants et politiques. Le camp annexe de Schwindratzheim fut principalement utilisé pour l’exploitation de ses carrières.  Le dernier créé fut celui d’Offenburg. En 1944-45, de nombreux Juifs, femmes et hommes, furent également envoyés dans les camps annexes de Natzweiler pour y travailler au profit de l’industrie d’armement nazie. Ils venaient principalement de Pologne et de Hongrie.

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“les tsiganes, l'autre peuple errant”

préparée par Jean-Claude Chojcan de l'association Ballade.

Les peuples nomades ont été de tout temps victimes de rejet et d’exclusion. Les tsiganes ont été longtemps maintenus en esclavage dans les Balkans, ont été victimes de génocide durant la seconde guerre mondiale, et actuellement encore sont sujets à des apriori très négatifs. Cependant, les représentations d’artistes de ce peuple aux racines vagabondes, reflètent notre ambiguïté et notre attrait pour la liberté qu’ils symbolisent, les voyages au gré du vent, la symbiose avec la nature, la fête, une vie loin des contraintes de la société.

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"Les Gens de la rue".

Une exposition photographique de Roselyne Schmitt et Roland Freyburger.

 

La misère n’a pas de domicile fixe. Elle n’a pas non plus de religion ni de couleur de peau. Tristement universelle elle a frappé sans discrimination au cours de l’histoire passée et présente. C’est pourquoi elle a toute sa place au Musée Judéo-Alsacien, où elle résonne fortement dans les esprits et les cœurs, comme un rappel et un avertissement pour tout un chacun, mais aussi comme un appel au respect pour nos frères humains de toutes origines.

Cette exposition n’est rien d’autre que l’envers du miroir de notre société d’aujourd’hui.

Passionnés de photographie depuis de nombreuse années, Roselyne et Roland racontent l’histoire de ces sans-abris jeunes et moins jeunes avec lesquels ils ont fait connaissance. Fasciné et attiré par l’être humain, le photographe saisit une expression à un moment donné. Un regard expressif, parfois souriant, souvent triste en dit long... Très rapidement, quand ces Gens de la Rue remarquent que l’on s’intéresse à eux, ils dévoilent leurs parcours, racontent leur vie en toute simplicité et avec beaucoup d’humilité. Le but de cette exposition est d’attirer l’attention sur leur sort et sensibiliser ceux qui regardent ces photos prises pendant l’année 2015/2016 à Strasbourg et dans le Nord de l’Alsace.

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