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Exposition de 2015 : Les Juifs d'Afrique du Nord

L’exposition des Juifs d’Afrique du Nord va-t-elle s’envoler vers Israël ?

Pour sa présentation, le Musée judéo-alsacien avait bénéficié d’informations et de documents au Centre Mondial des Juifs d’Afrique du Nord à Jérusalem.

Les contacts s’étaient maintenus, en septembre 2015, Gilbert Weil avait tenu à montrer à ses chaleureux interlocuteurs le résultat de cette collaboration par une visite virtuelle.

La réaction fut immédiate « Nous voulons cette exposition ! ». Bien évidemment, le Musée judéo-alsacien ne put qu’accepter.

Après un intense travail permettant de réaliser une étude de faisabilité, une rencontre s’est organisée à Jérusalem, fin d’année 2015.

Un an après le succès des expositions consacrées à la Vie et traditions des Juifs d’Afrique du Nord (2014), au Grand Livre d'Histoire des Juifs du Maghreb (2014) et à La Noce des Juifs du Soleil (2012), le Musée judéo-alsacien proposait de re-découvrir les 3000 ans d'Histoire, la vie sous tous ses aspects et l'éventail des très riches traditions des Juifs d'Afrique du Nord dans une Grande expo !! 

Mais cette fois, trois thèmes essentiels ont été rajoutés : les synagogues anciennes des villes mais surtout celles « en terre » du sud marocain ; la riche vie artistique et intellectuelle des Juifs d’Afrique du Nord ; et les cimetières dans leurs sites grandioses aux tombes gravées de symboles.

L’ambition était d’évoquer, en définitive, toutes les facettes d’une histoire et d’une culture.

Lors de l’inauguration de l’exposition, le Musée judéo-alsacien a eu le plaisir d’accueillir le représentant de la Communauté Séfarade de Strasbourg, à qui Gilbert Weil, Président du musée, a déclaré : « Pourquoi cette grande-exposition dans le Musée judéo-alsacien ? ».

Deux raisons ressortent selon Gilbert Weil. La première concerne le futur judaïsme d'Alsace qui, selon des courbes démographiques, montrent qu’il sera « d’Afrique du Nord ». Mais pour le présent, « le Musée judéo-alsacien souhaite que les enfants Juifs trouvent ici, et en images, leurs racines, pour pouvoir construire, de ce passé, leur personnalité. »

Le 15 mars 2015 au Musée judéo-alsacien a été inaugurée la très belle exposition sur les Juifs noirs d'Abyssinie.

 

Par des photos et des objets insolites, cette exposition a permis de rapprocher les visiteurs d'une population méconnue vivant au Nord de l'Ethiopie : les Béta Israël, plus communément appelés les Falashas (vagabonds) par les "Autres, peuple pour qui la liberté n'a jamais eu de prix ! 

 

 

 

Réalisée avec la collaboration et le soutien de l'Association VALISKE, association active depuis 12 ans en Alsace et organisant des voyages à la découverte du patrimoine, de l'histoire et de la culture juive dans le monde, l'exposition célèbre le 30ème anniversaire de l’Opération Moïse.

Fascinés, depuis longue date, par la richesse culturelle de l’Éthiopie, VALISKE propose des circuits sur la présence juive dans la partie nord du pays, en Abyssinie, et sur les racines juives du christianisme éthiopien.

 

Selon sa présidente Régine Waksman "c'est une autre façon de découvrir ce pays d'une beauté exceptionnelle et de rencontrer ses nombreux peuples car la lumière de Jérusalem brille au-delà du Sinaï et éclaircit les hauts plateaux du Simien. Nous vous invitons à partir avec nous en suivant les photographies prises par les membres de notre Association pendant nos séjours dans le pays de la Reine de Saba."

Pour introduire cette exposition, le Musée judéo-alsacien avait choisi de diffuser le film franco-israélien "Va, Vis et Deviens" de Radu Mihaileanu.

 

Dans ce magnifique film, sortie en 2005 et primé la même année de Meilleur film au Festival International du Film de Copenhague, son réalisateur y raconte le sauvetage des Juifs d'Ethiopie.

 

Synopsis : En 1984, une mission américano-israélienne, l’Opération Moïse, transportait de nombreux Juifs d’Ethiopie (souvent appelés Falashas), réfugiés au Soudan, pour les amener en Israël.

Dans un camp de réfugiés éthiopiens, une mère,  chrétienne,  pousse son fils à se faire passer pour Juif afin de survivre, et le contraint de la 

   sorte à mentir toute sa vie. Ni Juif, ni orphelin, il est intégré dans une famille israélienne avec ce double malaise vécu, celui d’une part, de sa mère qui lui manque, et d’autre part, des racines qu’il a perdu.

 

Et aujourd’hui, quelles traces des Juifs en Afrique ?

Repoussés par la conquête musulmane et l’antijudaïsme de beaucoup de rois chrétiens, les Juifs éthiopiens ont toujours préféré la liberté dans les austères plateaux montagneux du Simien à la soumission qu’ils risquaient en vivant dans des vallées fertiles et riches.

"Plutôt liberté et dignité dans la pauvreté et l’exclusion que la soumission."

Ce fut ainsi au XIXème siècle, quand toute l’Afrique tomba dans la dépendance économique alors que l’Abyssinie resta la seule terre libre du continent noir. Et quand les temps durs arrivèrent, période durant laquelle les Juifs éthiopiens se transformèrent en barya (esclaves), ces derniers surent sauvegarder la liberté de conscience et d’appartenance au peuple d’Israël.

Exposition de 2015 :
Le pont de l'amitié à Quba - l'art de vivre ensemble en Azerbaïdjan

Grâce aux liens tissés avec lAssociation VALISKE, association proposant des voyages culturels dans le monde, l’idée d’une “expo-rencontre” avec les dignitaires des cinq principales religions d’Azerbaïdjan a jailli et pu être proposée au Musée judéo-alsacien en 2015.

 

Son thème était : la coexistence religieuse exemplaire, faisant la fierté de ce pays.

 

La délégation d’une douzaine de personnes, incluant un vice-ministre, une lettrée présidant aux destinées de la communauté – largement minoritaires – des Musulmans, un archevêque reconnaissable à sa tiare, etc., étaient parties le matin même d’Azerbaïdjan pour venir couper le ruban d’ouverture de l’exposition, le dimanche 06 septembre 2015.

Ouverture de l'exposition avec la cérémonie du coupage du ruban

Les visiteurs ont ainsi pu découvrir, entre autre, la lourde architectrure à coupoles des synagogues anciennes, contrastant avec l’élégance des lieux de culte récetns, toutes mariants leurs silhouettes aux minarets.

 

De plus, cette exposition a été réalisée dans le cadre des Journées Européennes de la Culture et du Patrimoine Juifs.

En lien avec l'exposition :

 

Dans le cadre de cette exposition, le Musée Judéo-Alsacien a eu la joie d’accueillir le temps d'une après-midi, Régis Bello, auteur du "Dictionnaire de la Route de la Soie".

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